Bien que les
transports en commun et les infrastructures dédiées aux
transports doux soient de plus en plus courant à
Lyon, est-il cependant possible de concilier un
mode de vie sans voiture avec le quotidien ?
Si la réponse semble assez simple pour les personnes vivant et travaillant en centre-ville, en est-il de même pour les
propriétaires de bien immobilier en périphérie lyonnaise ?
La périphérie lyonnaise moins enclavée
Autrefois enclavés du fait de leur
manque d’accessibilité, de nombreux
quartiers (à l’image de
Saint-Clair ou
Confluence) ou
communes proches de Lyon (
Oullins,
Caluire,
Tassin-la-Demi-Lune …) trouvent un
regain d’intérêt auprès des acheteurs. Si sans voiture, l’accès à
l’hyper –centre lyonnais relevait autrefois du parcours du combattant, le renforcement des réseaux
de transports en commun et des dispositifs à l’image des
Vélo’v permet désormais à de nombreux actifs de travailler au centre de Lyon sans nécessiter l’usage de la voiture.
A la difficulté de trouver les trop rares
places de parking du centre-ville, nombreux font aujourd’hui le choix de prendre les
transports en commun : bien que les trajets apparaissent plus longs sur le papier, le
gain de tempsest lui bien réel dans la pratique. Une récente étude du
Sytral annonçait par ailleurs une fréquentation en hausse de
5 à 10% sur la ligne D, preuve d’une recherche d’alternatives de la part des usagers.
Aidés par la
stagnation du prix des appartements dans l’ancien, les
acheteurs n’hésitent plus à se tourner vers des
habitations plus excentrées, mais proposant des prestations plus avantageuses qu’un bien en centre-ville (surface, jardin…) et pour un prix similaire.
Demain : Lyon sans voiture ?
Si les automobiles sont encore loin d’avoir déserté le
centre-ville lyonnais, force est de constater que la
capitale des Gaules est aujourd’hui adaptée à
un mode de vie sans voiture … pour qui ne nécessite pas de travailler
au-delà du Grand Lyon.
De nombreux services sont désormais pensés pour faciliter la
vie des citadins : les transports en commun (tram, bus, métro…),
services de location (Vélo’v, scooters …), mais aussi
services de livraison sont aujourd’hui ancrés dans
les habitudes des lyonnais. Pour les déplacements occasionnels en dehors du réseau de transport, la
location de voiture et l’Auto’lib sont aussi des alternatives de choix, ayant déjà prouvé leur efficacité. Demain, le
transport fluvial, déjà développé dans des villes telles que
Genève, pourrait lui aussi tirer son épingle du jeu dans la recherche de
nouvelles alternatives de transports.